Source : http://villesducalvados.free.fr/01maysurorne.htm
lundi 2 mai 2022
Bienvenue
Thème 1 : La révolution de la vapeur !
Johanna et Alyssa (4E)
Bonjour je m’appelle André. Je suis un ouvrier dans une usine de métallurgie. On utilise la machine à vapeur. La machine à vapeur utilise la puissance de la vapeur d'eau pour faire bouger des machines. Elle a été inventée par James Watt en 1769 en Angleterre. Son fonctionnement est très simple. C’est une chaudière qui chauffe de l'eau et émet de la vapeur. Cette vapeur entre dans un cylindre et exerce une pression qui fait monter et descendre un piston. Maintenant la pression est disponible à la sortie des chaudières.
Moi et les autres ouvriers utilisons ces machines.
Les machines à vapeur fournissent la force motrice dans les usines. Elles servent également de moteurs pour les locomotives, les bateaux à vapeur et les premières automobiles.
Si je travaille dans une usine de métallurgie et que j’utilise la machine à vapeur, c’est pour ma famille. J’ai un fils et une femme. Je me dois de gagner de l’argent pour leur rapporter de la nourriture et pour qu’ils puissent s’acheter des vêtements. Nous vivons dans une toute petite maison. Nous sommes obligés de dormir tous les trois dans le même lit. Je mange moins qu’eux pour qu’ils aient de quoi se nourrir car la nourriture n’est pas assez présente chez nous. C’est aussi le cas pour les autres ouvriers. Pour ma part je pars travailler à 6h00 et rentre à 21h00 c’est parfois le même cas pour les autres ouvriers. Je pense qu’on devrait gagner plus d’argent.
Liens des images : http://ekladata.com/4ZC4LdI1l0ByoG6kqqeA7IoI8gY.jpg
Bibliographie et sitographie :
Machine à vapeur - Vikidia, l’encyclopédie des 8-13 ans )
Mael S, Dylan et Noé (4F)
Bonjour moi c’est George Leboeuf. Je suis le patron d’une usine de métaux où se trouve des machines à vapeur. La machine industrielle est inventé par James Watt en 1769 au Royaume-Uni. Elle marque le début de l’industrialisation et de la révolution industrielle. Le moteur à explosion est ensuite arrivé et la remplaçera dans les transports. La machine a vapeur fournit la force motrice dans les usines grâce à la puissance de la vapeur d'eau. Elle sert également de moteur pour les locomotives, les bateaux et les premières automobiles dans les années 1800. La machine à vapeur fonctionne grâce à une chaudière qui chauffe de l'eau et émet de la vapeur. Cette vapeur entre dans un cylindre et exerce une pression qui fait monter et descendre un piston. Cela provoque de l’énergie mécanique ce qui permet de faire tourner des roues (machines, trains ou bateaux).
Il existe dans mon usine différentes machines qui fonctionnent grâce a ce système comme les marteaux pilons qui servent à forger les pièces de métal.
Liens des illustrations :
http://ekladata.com/xi-OWOIrj7xwpn3H_NkTPTeQXsk.gif
Bibliographie et sitographie :
Manuels Belin (page 76) et Hatier (page 132)
Article du dictionnaire Larousse (article Machine à vapeur)
Machine à vapeur - Vikidia, l’encyclopédie des 8-13 ans )
Thème 2 : Une nouvelle façon de produire (usines et apparition du monde ouvrier)
Yanis, Léane et Heather (4E)
Bonjour je m’appelle Jean-Pierre. Je suis le patron d'une usine de métallurgie. Le travail grâce aux machines à vapeur est moins épuisant et plus rapide. Cela est mieux pour la condition de vie de mes ouvriers. A cause de l'augmentation de la production, je me dois d’embaucher plus d’ouvriers. Cela entraine donc la construction d’habitations. Dans mon usine, il y a un règlement intérieur :
- le travail commence a 5h du matin, hiver comme été
- il est interdit de crier , chanter , manger et courir
- il est défendu de sortir de l’atelier pendant le travail
- l’ouvrier qui désobéit doit payer une amende
Chaque ouvrier possède un livret dans lequel sa conduite est notée.
Tout les enfants de plus d’un certain âge sont obligés de travailler dans mon usine. Les ouvriers doivent travailler tous les jours de la semaine. Si les employés ne travaillent pas correctement, leur paye sera plus petite.
Images ?
Bibliographie et sitographie ???
Maelyss, Mélina et Louna (4F)
Je m'appelle Charles Fleury. Je suis ouvrier dans une usine de métaux. Notre époque, le XIXe, a connu un changement radical : l'industrialisation. Grâce à la machine à vapeur, qui a été la première machine capable de produire en masse, de nouvelles inventions ont vu le jour telle que le métier à filer automatique, le marteau-pilon, ou encore le convertisseur Bessemer.Bien sûr, qui dit nouvelles machines dit nouvelles sources d'énergie : vapeur , puis électricité ou pétrole (plus tard).
Suite à toutes ces découvertes, les usines, ainsi que les ouvriers, se sont multipliées dans les villes. Cela a permis à la production de fortement augmenter, surtout dans le textile et la métallurgie. De ce que je sais, la production de charbon a été multipliée par 23 tonnes en presque 1 siècle, de 1800 à aujourd’hui. Celle du coton aurait été multipliée par 69 en 40 ans. Je suppose que l'acier connaîtra le même sort dans les prochaines décennies.
Si je ne me trompe pas, les deux pays les plus producteurs sont le Royaume-Uni et l'Allemagne.De grandes régions d'Europe ont connu des changements considérables, destinés à les faire se développer. Je n'en connais que deux : le Nord-Pas-de-Calais et la Lorraine, mais je sais qu'il y en a bien plus en Angleterre. D'ailleurs, j'aimerais en savoir davantage sur ce sujet.
Comme vous pouvez le constater, je suis assez curieux, et n'ayant rien d'autre à quoi m'intéresser, je me suis mis à étudier toutes ces nouvelles technologies ainsi que leurs fonctionnement. Quitte à travailler dans une usine, autant bien connaître ses engins. Tout d'abord, il y a le convertisseur et le marteau-pilon, dont je vous ai déjà parlé. Il y a la cornue du convertisseur. Elle contient de la fonte en fusion, sortie des hauts-fourneaux. Un violent courant d'air transforme cette fonte en acier. Le marteau-pilon, quant à lui, est une machine de forge. La force de la vapeur, agissant sur le piston, soulève le marteau par la tige. En laissant la vapeur s'échapper, l'ensemble formé par le piston et le marteau retombe et frappe la pièce avec une grande force. Ensuite, il y a la lingothière, c'est un moule métallique réutilisable, utilisé pour la coulée de lingots en métal.
Je pourrais vous citer toutes les machines, mais il y en a tellement !
Vous vous demandez sûrement comment j'ai appris à lire et à écrire ? C'est vrai que trop peu d'ouvriers possèdent cette chance. Je suis né dans une famille plutôt aisée, ce qui m'a permis d'aller à l'école. Mais de mes 12 à 14 ans, l'argent venait de plus en plus à manquer : l'entreprise de mon père commençait à faire faillite. Puis, un jour, il est rentré du travail et nous a annoncé à ma mère et moi que son usine avait fermée. C'est ainsi que je me suis retrouvé mineur à l'âge de 14 ans. Puis, 3 ans plus tard, j'ai démissionné pour être ouvrier dans le grand bâtiment qui remplaçait celui de mon père. Voilà maintenant plus de 26 ans que je travaille ici.
Comme vous pouvez le deviner, nos conditions de vie ne sont pas paradisiaques, loin de là. Nous sommes très mal payés, les conditions de travail sont très dures, nous gémissons sous le poids de l'exploitation croissante. Privés d'argent, affamés, certains manquent de logements, et vivent dans d'horribles conditions, pires que celles de ma famille et moi. Je ne souhaite ça à personne. Enfin, bon je vous épargne les détails. Il faut que j'y aille, demain encore, une longue journée m'attend.
Bibliographie et sitographie :Manuels Belin (pages 72-73) et Hatier (pages 126-127)
???Liens des images :
https://www.mairiedefumel.fr/images/votre-ville/hist-patrimoine/usine-fumel1.jpg
Thème 3 : La révolution des transports
Léo, Matteo et Matthieu (4E):
Bonjour, je m’appelle Édouard Dufrançoit et je suis le patron des Chemins de fer du Nord. Nous sommes en 1897.
Auparavant, les transports n’étaient pas aussi développés que dans notre ère. Maintenant grâce à notre société, les transports n’ont jamais été aussi présents et utiles. Les voyages sont beaucoup plus rapides et confortables que tout autre type de transport. Nous avons révolutionné le transport de plaisance et de marchandises (fer, bois ou acier…). Il n’a jamais été aussi rapide et fluide.
Nos voies ne cessent de se créer pour relier tout l’hexagone et nous créons des emplois. Nos services défient toute concurrence. Depuis 1840, 22 752 km de voies ferrées ont été construites en France, ainsi que des viaducs (Viaducs de la Souleuvre) et des gares, comme la gare Saint-Lazare à Paris.
Et si vous voulez voyager vers un autre continent, une nouvelle sorte de bateau a été créée : le bateau à vapeur (steamer). C’est le même fonctionnement que le train à vapeur. Sinon les temps de traversée sont toujours imbattables. Par exemple, un trajet classique dans l’Atlantique est de 3 à 4 jours , contrairement à 40 voire 90 jours pour un bateau à voile classique.
Notre société va avoir un grand succès. Et cela pendant des décennies et voire même des siècles. Je prévois de racheter quelques sociétés de voies ferrées.
Bibliographie et sitographie :
Wikipédia “Chemins de fer”
Manuels Hatier (p. 118 à 121) et Belin (p. 74 et 75)
Liens des images :
http://photos.piganl.net/2008/souleuvre/cpa1.jpg
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/96/La_Gare_Saint-Lazare_-_Claude_Monet.jpg
Elsa, Manon et Maelie (4F)
Enchanté, je me nomme Victor Dupont, et je vais vous raconter l’histoire des transports, de mon point de vue. J’ai commencé par travailler en tant qu’ouvrier mais je suis parvenu a devenir patron de ma propre entreprise. Désormais, je travaille moins, mais j’essaye de venir en aide à mes ouvriers ,en leurs apportant de quoi se nourrir.
Prenons par le début, j’avais environ 21 ans quand je commençais à travailler pour James de Rothschild, qui était le fondateur de cette entreprise de chemin de fer. Il faut savoir qu’avant, c’était des chariots installés sur des rails tirés par des chevaux ou par des hommes . Ces chariots servaient eux-mêmes à transporter du charbon des mines pour les vendre, ainsi les chemins de fer existaient . Notre patron n’était pas facile avec nous ,j’ai donc fait le choix de partir pour aller gagner ma vie ailleurs. Je ne me doutais point de ce que j’allais devoir endurer.
Peu de temps après avoir été à la rue, je me suis dit que quitte à travailler pour me nourrir, autant travailler pour survivre. Je me suis renseigné et j’ai donc décidé de travailler pour la navigation, et laissé ce passé loin derrière moi. Je suis arrivé au port du Havre pour faire mon travail. Mais ce qui en suit est illusoire. Les commandants de ce navire à vapeur étaient horribles. Ils nous ordonnaient de mettre du charbon dans les chaudières pour que le mécanismes marche correctement. Arrivé sur terre, je ne voulais que rester, mais c’était tellement peu développé que je décidai de revivre cet enfer. Il faut savoir que j’avais seulement 26 ans quand ce malheur me tomba dessus. Une fois l’ancre baissée, je vis un rêve se produire : une ville totalement développée, des dames vêtues de longues robes accompagnées de leurs conjoints qui fumaient la pipe. Je ne voulais plus rembarquer sur ce bateau . J’étais un inconnu qui voulait faire ses preuves.
Peu de temps après je me fis un ami qui sera mon collaborateur des années à venir . On se confiait toutes sorte de secrets mais lui m’avoua une chose qui ne me laissa pas indifférent : il avait comme projet de faire fonctionner des machines à vapeur sur des rails, capable de transporter des personnes et même des marchandises sur des viaduc, ponts… Et il l’a accompli !!! Mon ami, Mr. Trevithick Richard, créa la toute première locomotive à vapeur ! Nous sommes devenus millionnaires dans la semaine qui suivi car nous avions mis la nouvelle dans le journal. Et très vite, nous avons baissé les tarifs qui étaient inaccessibles pour certains. Notre invention est devenue révolutionnaire, donc il fallait mettre le monde au courant. Très vite le personnel cherchant un emploi est venu. Nous traînions dans les wagons de notre locomotive, pour voir l’évolution de nos projets.
Malgré tout cela, notre invention a eu des développements dans le monde entier , mais je n’étais pas épanoui par ces accomplissements. C’est bien beau d’avoir de l’argent, mais ne pas pouvoir le partager, c’est triste. Enfin de compte,aurais-je été plus heureux avec un foyer ?
Liens des images :
https://c8.alamy.com/compfr/rjk931/une-gravure-representant-un-train-tire-par-des-chevauxen-date-du-19e-siecle-rjk931.jp
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/31/TitanicBeken.jpg
https://nationalponyexpress.org/wordpress/wp-content/uploads/2016/07/BLM-Pony-Express-BLM-1200x520.jpg
Thème 4 : La transformation des villes
Hugo, Oscar et Anne Lise (4E)
Bonjour je me présente ! Je m’appelle Albert De-La-Comté, grand patron de plusieurs mines en France. L’industrie du charbon et les affaires ça me connaît. J’habite avec ma famille dans le centre ville de Paris. Je suis impressionné par les changements de la ville et j’en suis assez content.
Ma famille et moi sommes très satisfaits de la propreté des rues et de leur modernité. La ville devient moderne car les bâtiments sont construits avec de nouveaux matériaux, comme la fonte, le verre, le ciment, le béton armé et le fer qui permet grâce à ces commandes d’augmenter les revenus de mon entreprise. Il faut en effet beaucoup de charbon pour produire du fer dans les hauts fourneaux.
Grâce à ces matériaux, la ville aménage plus de places, de parcs, de ponts et de gares. Je possède aussi un appartement à Bordeaux. Bordeaux a servi à m’enrichir tout comme la ville. Et tout cela grâce à son nouveau port qui m’a permis d’exporter la marchandise. Par contre ce qui est inadmissible c'est que les loyers ont explosé avec la migration de tous les ruraux.
Cependant, grâce à l'afflux, la ville devient plus riche. Bordeaux a pu s'embellir avec un grand nombre d’édifices civils et religieux comme des églises, des hôpitaux, des théâtres et des grands magasins. Grâce à tout l’argent récolté par les grandes villes, celle-ci restaure des monuments anciens grâce à ce bon vieil architecte, Viollet-Le-Duc !
A Paris, j’ai aussi rencontré Haussmann. C'est un très grand architecte urbaniste qui a réussi à agrandir, embellir et assainir Paris. Il a par exemple amélioré les égouts. Toutes les améliorations du centre ville sont dues à Haussmann. Mais beaucoup de ces améliorations sont réservées aux bourgeois. Le chauffage, les ascenseurs et les rues éclairées grâce au gaz et à l'électricité sont des exemples de privilèges réservés aux bourgeois. Ces conforts n’apparaissent pas dans la périphérie car ce n’est que le peuple qui s’y installe .
Bibliographie et sitographie :
Manuel de 4e Belin (pages 80, 81 et 84) et Hatier (pages 124 et 125)
Livre documentaire “La France au XIX siècle “ (pages 16 et 17)
Liens des images :
https://www.superprof.fr/ressources/wp-content/uploads/2006/09/ville-urbaine-metropole.jpg
Théo, Lucas et Maël T (4F)
Bonjour je m’appelle Victor François et je suis ouvrier dans une usine à Paris. Je vois que ma ville a beaucoup changé. Depuis la naissance de Paris, des quartiers entiers ont été détruits puis reconstruits. Le confort et l’hygiène des logements se sont améliorés. D’autres ouvriers et moi avons également introduit le gaz, l’électricité et l’eau potable. Les réseaux d’égouts sont aussi modernisés pour éliminer les eaux usées. Il y a eu des innovations techniques pour les transports. Nous avons aussi construits des magasins, des halles centrales où l’on retrouve de la nourriture. Ce qui fait des centres-villes des lieux très animés. Entre 1853 et 1870, à Paris, le baron Haussmann entreprend de grands travaux de rénovation dans Paris: les immeubles qu’il fait construire portent toujours nom: les immeubles Haussmanniens. De larges avenues sont percées pour faciliter la circulation: les grands boulevards parisiens et les larges avenues datent de cette époque. Le baron Haussmann conçoit aussi de nombreux parcs et espaces verts.
Au XIXème siècle à Paris, la croissance urbaine est très forte. Elle concerne avant tout les capitales, les villes industrielles ou minières, les ports. Cette croissance s’explique surtout par l’exode rural. Les villes attirent parce qu’elles offrent de nombreux emplois dans l’industrie, le commerce, les bâtiment et les transports. À l’inverse,dans les campagnes, l’artisanat disparaît et des machines agricoles remplacent les hommes. L’afflux de personnes dans les villes pose des problèmes de logement, d’hygiène, de transport. Dans les capitales, de grands travaux d’urbanisme cherchent à résoudre ces problèmes. L’industrialisation du pays s’accélère sous le Second Empire et la main d’œuvre se regroupe autour des usines dans les villes ou dans leurs banlieues. À Paris, en 1860, environ 8000 entreprises emploient 31000 maçons, 5000 charpentiers, 3500 couvreurs, 8000 menuisiers, 600 peintres et 6000 serruriers, soit près de 55000 hommes qui travaillent à ce gigantesque chantier.
Les taudis et vieux quartiers sont rasés, 560 km d’égouts sont créés, un nouveau système d’approvisionnement d’eau à domicile est réalisé, Haussmann fait sauter la ceinture de Paris, les murs des fermiers généraux, qui font place aux boulevard extérieurs. La transformation de Paris, chantier immense, coûta très cher:près de 2 milliards de l'époque dura près de 20 ans. Les travaux d’Haussmann permettent à Paris d’être plus propre et plus moderne pour l’époque. Les mécanisations aident à la croissance urbaine et fait que beaucoup d'ouvriers n'ont plus de travail et doivent avoir recours à l'exode rural. La croissance urbaine touche principalement les villes industrielles et crée des problèmes de logement, d’hygiène et de transports.
Liens des images :
https://i.f1g.fr/media/figarofr/616x347_cropupscale/2009/03/28/20090328PHOWWW00027.jpg
https://img.over-blog-kiwi.com/3/31/24/96/20190417/ob_0f988a_cac6568c-f280-4a18-b47e-2b85017a9f1f.jpeg
Bibliographie et sitographie
https://www.kartable.fr/ressources/histoire/cours/lurbanisation-au-xixe-siecle/48647
Manuels Hatier (page 130) et Belin (pages 80-81)
Thème 5 : La condition ouvrière
Doriane, Zélie et Kaïly (4E)
Bonjour, je m’appelle François. Je suis un mineur d’une mine à May Sur Orne dans le Calvados. Je vais vous présenter nos conditions de vie en tant que mineur. Comme tous les mineurs je fais partie du prolétariat. Nous sommes 1,2 million d’ouvriers à travailler dans les manufactures sur un total de 4,4 millions, et 60% d'entre nous dans le textile. Le reste étant surtout réparti dans la métallurgie et la mine (dont moi).
Très tôt le matin, on nous voit parcourir les routes avec, sous les bras, un bidon et, au dos, la musette garnie d’un morceau de pain agrémenté d’une carotte ou d’un morceau de lard. C’est encore nous que les habitants voient le soir courbés, fatigués par une longue journée. On passe plusieurs heures de route entre notre lieu de travail et notre demeure. L’alcoolisme frappe sans pitié. C'est parfois “seul remède“ pour oublier notre pauvreté.
On porte le plus souvent une blouse et une casquette.Nos femmes portent une jupe longue. Nous n’avons pas les moyens financiers de suivre la mode et nous n'avons qu’un simple manteau ou un vêtement chaud, et quelques chemises qu’on lave rarement.
Le travail à la mine est très pénible et mal payé. Nous rentrons et sortons de la mine grâce à un ascenseur.Nous devons y faire travailler nos femmes mais également nos enfants parfois dès 5 ans. Dans la mine, la température monte jusqu'à trente-cinq degrés, l'air ne circule pas et l'étouffement à la longue devient mortel.
Les familles bourgeoises ont 7 fois plus de budget annuel que nos familles. Nos familles gagnent un budget de 2500 francs. La moitié du budget sert à la nourriture et l’autre moitié sert à l’habillement, au logement, au chauffage et à d’autres choses. Nous n’avons qu’une seule pièce de vie où se trouvent la chambre, la cuisine, la salle de bain, les toilettes…
On nous défend de lire des imprimés, journaux ou autres publications, de former des groupes de travail, de chanter et de participer à des manifestations dans l’usine. Si des infractions sont commises au niveau du règlement, cela peut entraîner le renvoi.
Notre salaire varie suivant les régions. La hausse des salaires journaliers correspond aussi à une réduction du nombre d’heures de travail. Notre condition s'améliore. Vers 1900, la moyenne d’heure de travail est descendue à dix heures et demie. Dans les cas les plus favorables, le salaire moyen est de 100 francs par mois.
Bibliographie et sitographie :
BT2 patron et ouvriers au XIXe siècle, Guy Citerne
Manuel 4e Belin (pages 84 et 85)
Liens des images :
http://storage.canalblog.com/94/66/152398/34130461.jpg
http://storage.canalblog.com/59/32/152398/34177567.jpg
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Bienvenue dans le blog de l'âge industriel des 4C, 4E et 4F ! Ils vont vous présenter différents aspects de l'âge industriel à trave...
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Hugo, Oscar et Anne Lise (4E) Bonjour je me présente ! Je m’appelle Albert De-La-Comté, grand patron de plusieurs mines en France. L’industr...