Yanis, Léane et Heather (4E)
Bonjour je m’appelle Jean-Pierre. Je suis le patron d'une usine de métallurgie. Le travail grâce aux machines à vapeur est moins épuisant et plus rapide. Cela est mieux pour la condition de vie de mes ouvriers. A cause de l'augmentation de la production, je me dois d’embaucher plus d’ouvriers. Cela entraine donc la construction d’habitations. Dans mon usine, il y a un règlement intérieur :
- le travail commence a 5h du matin, hiver comme été
- il est interdit de crier , chanter , manger et courir
- il est défendu de sortir de l’atelier pendant le travail
- l’ouvrier qui désobéit doit payer une amende
Chaque ouvrier possède un livret dans lequel sa conduite est notée.
Tout les enfants de plus d’un certain âge sont obligés de travailler dans mon usine. Les ouvriers doivent travailler tous les jours de la semaine. Si les employés ne travaillent pas correctement, leur paye sera plus petite.
Images ?
Bibliographie et sitographie ???
Maelyss, Mélina et Louna (4F)
Je m'appelle Charles Fleury. Je suis ouvrier dans une usine de métaux. Notre époque, le XIXe, a connu un changement radical : l'industrialisation. Grâce à la machine à vapeur, qui a été la première machine capable de produire en masse, de nouvelles inventions ont vu le jour telle que le métier à filer automatique, le marteau-pilon, ou encore le convertisseur Bessemer.Bien sûr, qui dit nouvelles machines dit nouvelles sources d'énergie : vapeur , puis électricité ou pétrole (plus tard).
Suite à toutes ces découvertes, les usines, ainsi que les ouvriers, se sont multipliées dans les villes. Cela a permis à la production de fortement augmenter, surtout dans le textile et la métallurgie. De ce que je sais, la production de charbon a été multipliée par 23 tonnes en presque 1 siècle, de 1800 à aujourd’hui. Celle du coton aurait été multipliée par 69 en 40 ans. Je suppose que l'acier connaîtra le même sort dans les prochaines décennies.
Si je ne me trompe pas, les deux pays les plus producteurs sont le Royaume-Uni et l'Allemagne.De grandes régions d'Europe ont connu des changements considérables, destinés à les faire se développer. Je n'en connais que deux : le Nord-Pas-de-Calais et la Lorraine, mais je sais qu'il y en a bien plus en Angleterre. D'ailleurs, j'aimerais en savoir davantage sur ce sujet.
Comme vous pouvez le constater, je suis assez curieux, et n'ayant rien d'autre à quoi m'intéresser, je me suis mis à étudier toutes ces nouvelles technologies ainsi que leurs fonctionnement. Quitte à travailler dans une usine, autant bien connaître ses engins. Tout d'abord, il y a le convertisseur et le marteau-pilon, dont je vous ai déjà parlé. Il y a la cornue du convertisseur. Elle contient de la fonte en fusion, sortie des hauts-fourneaux. Un violent courant d'air transforme cette fonte en acier. Le marteau-pilon, quant à lui, est une machine de forge. La force de la vapeur, agissant sur le piston, soulève le marteau par la tige. En laissant la vapeur s'échapper, l'ensemble formé par le piston et le marteau retombe et frappe la pièce avec une grande force. Ensuite, il y a la lingothière, c'est un moule métallique réutilisable, utilisé pour la coulée de lingots en métal.
Je pourrais vous citer toutes les machines, mais il y en a tellement !
Vous vous demandez sûrement comment j'ai appris à lire et à écrire ? C'est vrai que trop peu d'ouvriers possèdent cette chance. Je suis né dans une famille plutôt aisée, ce qui m'a permis d'aller à l'école. Mais de mes 12 à 14 ans, l'argent venait de plus en plus à manquer : l'entreprise de mon père commençait à faire faillite. Puis, un jour, il est rentré du travail et nous a annoncé à ma mère et moi que son usine avait fermée. C'est ainsi que je me suis retrouvé mineur à l'âge de 14 ans. Puis, 3 ans plus tard, j'ai démissionné pour être ouvrier dans le grand bâtiment qui remplaçait celui de mon père. Voilà maintenant plus de 26 ans que je travaille ici.
Comme vous pouvez le deviner, nos conditions de vie ne sont pas paradisiaques, loin de là. Nous sommes très mal payés, les conditions de travail sont très dures, nous gémissons sous le poids de l'exploitation croissante. Privés d'argent, affamés, certains manquent de logements, et vivent dans d'horribles conditions, pires que celles de ma famille et moi. Je ne souhaite ça à personne. Enfin, bon je vous épargne les détails. Il faut que j'y aille, demain encore, une longue journée m'attend.
Bibliographie et sitographie :Manuels Belin (pages 72-73) et Hatier (pages 126-127)
???Liens des images :
https://www.mairiedefumel.fr/images/votre-ville/hist-patrimoine/usine-fumel1.jpg
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